TUNISIE : LA DICTATURE EMPÊCHE DES MISES EN TERRE DES VICTIMES TOMBÉES, LES DROITS DE L'HOMME AUSSI BIEN BAFOUÉS QU'IL SOIT VIF OU MORT
AGENCE FRANCE PRESSE
À Regueb, prés de Sidi Bouzid (265 km au sud de Tunis), plus de 3.000 manifestants partagés entre la colère et le deuil ont défilé en cortège jusqu'au domicile de Manal Boualagui, une jeune femme, tuée dimanche d'une balle dans le dos.
Selon un correspondant de l'AFP, la police est intervenue et a dispersé le cortège en tirant des balles en caoutchouc pour prévenir les manifestants de faire le tour des autres domiciles endeuillés.
Les forces de l'ordre ont également empêché des mises en terre de victimes tombées la veille sous les balles dans le "carré des "martyrs" de la ville, totalement paralysée en ce jour de marché hebdomadaire.
Selon un enseignant défenseur des droits de l'Homme, Slimane Roussi, l'armée s'est interposée entre la police et les manifestants dans cette localité, dont les rues étaient jonchées de douilles de balles.
A Thala, la police à tiré des balles en caoutchouc pour disperser la foule des manifestants venus protester contre des "arrestations massives" et des perquisitions notamment aux domiciles de victimes, a relaté un témoin à l'AFP.
À Regueb, prés de Sidi Bouzid (265 km au sud de Tunis), plus de 3.000 manifestants partagés entre la colère et le deuil ont défilé en cortège jusqu'au domicile de Manal Boualagui, une jeune femme, tuée dimanche d'une balle dans le dos.
Selon un correspondant de l'AFP, la police est intervenue et a dispersé le cortège en tirant des balles en caoutchouc pour prévenir les manifestants de faire le tour des autres domiciles endeuillés.
Les forces de l'ordre ont également empêché des mises en terre de victimes tombées la veille sous les balles dans le "carré des "martyrs" de la ville, totalement paralysée en ce jour de marché hebdomadaire.
Selon un enseignant défenseur des droits de l'Homme, Slimane Roussi, l'armée s'est interposée entre la police et les manifestants dans cette localité, dont les rues étaient jonchées de douilles de balles.
A Thala, la police à tiré des balles en caoutchouc pour disperser la foule des manifestants venus protester contre des "arrestations massives" et des perquisitions notamment aux domiciles de victimes, a relaté un témoin à l'AFP.
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