TUNISIE : La mascarade du gouvernement de transition continue, il discute des troubles qu'il a lui même ordonné de semer

Dans le même temps, le gouvernement de transition se réunissait pour la première fois depuis son remaniement dans la douleur le 27 janvier.
Très contesté dans la rue pendant cinq jours par des manifestants qui campaient sous ses fenêtres malgré le couvre-feu, le premier ministre Mohammed Ghannouchi avait survécu et formé une équipe expurgée des caciques du régime du président Ben Ali, en fuite à l'étranger depuis le 14 janvier.
Selon une source gouvernementale qui a requis l'anonymat, ce conseil devait se centrer sur la question de la sécurité dans le pays, où plusieurs incidents ont été rapportés ces jours derniers.
Les plus inquiétants se sont déroulés lundi à Kasserine, principale ville du centre où la sous-préfecture a été pillée et saccagée par des centaines de jeunes.
Selon des sources syndicales sur place contactées par l'AFP et l'agence TAP, la sous-préfecture, un lycée, un local associatif et un cabinet de médecin ont été attaqués sans que les forces de l'ordre n'interviennent.
Mardi, selon des habitants joints par l'AFP, la situation restait tendue. Deux syndicalistes, Sadok Mahmoudi et Bechir Harakati, ont indiqué que la police était totalement absente, tandis que l'armée a dispersé dans la matinée un groupe d'un millier de jeunes dans le centre-ville.

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