TUNISIE : Le Général Rachid Ammar prend le contrôle du ministère de l’intérieur. Les tunisiens commencent à voir la lumière au bout du tunnel.
Les tunisiens commencent à voir la lumière au bout du tunnel. Personne ne sait comment Rachid Ammar a pu faire pour maîtriser les forces du mal au sein des ténors du ministère de l’intérieur. Est-ce qu’il s’est servi de l’appui des occidentaux afin d’éradiquer un régime qui ne fait plus leurs affaires? Peut importe, on en a un patriote! C’est clair, les américains vont tout essayer pour faire taire cette grogne tunisienne dont les répercussions se sont avérées plus désastreuses qu’ils ne le pensaient sur le géant arabe Égyptien, quitte à accepter une vraie démocratie en Afrique du Nord. Le Général Rachid Ammar décide de limoger 42 hauts officiers du ministère de la terreur, il donne les commandes de la direction de la sûreté nationale à l’un de ses généraux les plus fiables et les plus intègres. Un vrai coup de maître bien pensé; même pas un seul coup de feu. Le général stratège qui a su apprivoiser cette méga machine policière divisée en patriotes et en partisans de la dictature qui a fait d’eux le noyau du pouvoir. Les tunisiens sont chanceux d’avoir un stratège et à la fois un vrai patriote, qui savait très bien qu’avec une armée d’à peine 35.000 soldats, sous-dimensionnée, sous-équipée, tenue à l'écart des affaires du pays et marginalisée sous Ben Ali; il ne pourra jamais faire de coup d’état face à cette police dont les effectifs d’environ 150.000 hommes ont été multipliés par quatre depuis 1987.
Son coup d’état l’a réussi grâce à une stratégie bien montée (i) il n’a pas hésité à s’adresser à la foule afin de soigner son image médiatique qui n’a fait que fortifier son mythe du militaire qui a dit non à la dictature (ii) il a surpassé par son image les ténors de la police lesquels sont restés cloîtrés dans leurs tactiques désuètes, au point qu'il a réussi à dicter les noms des ministres de la défense et de l’intérieur (iii) il n’a pas hésité à investir en personne, en soldat sur le champ de bataille, les locaux du ministère de l’intérieur avec ses forces spéciales afin de protéger son ministre qu’il a imposé aux vieux criminels du RCD.
FADDA te lève son chapeau, le feu général de brigade Abdelaziz Skik, les cinq colonels, les quatre majors et les deux lieutenants qui ont été assassinés dans l’explosion de l’hélicoptère piégé, en 2002, sont fiers de toi. L'armée tunisienne a toujours été républicaine, tunisiens, soyez fier de votre armée et aidez votre général à protéger votre révolution et oubliez le culte du personnage unique; Rachid Ammar nous a appris un bien meilleur culte; celui de la volonté du peuple.
FADDA par Chafi Chaieb, écologue à l'Université du Québec à Montréal
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