TUNISIE : L'urgence d'une nouvelle constitution et de réformer la loi électorale
En vue d’élire le plus tôt possible une Assemblée constituante représentative pour décider de l’organisation des pouvoirs publics et du système de gouvernement le plus apte à éviter le retour à l’autoritarisme et au pouvoir personnel. C’est à cette constituante de se prononcer sur cette question vitale. On ne peut pas donc considérer comme acquis le maintien du système présidentiel et prévoir dès maintenant d’organiser l’élection d’un Président au suffrage universel comme par le passé et perpétuer ainsi les dangers que cela comporte.
L’élection d’une Assemblée constituante après la révision de la loi électorale constitue un préalable et la tâche principale du gouvernement de transition. Il ne lui appartient pas de décider du contenu de cette constitution. Il appartient à l’Assemblée constituante de s’organiser pour créer les commissions nécessaires pour étudier les projets proposés notamment par le gouvernement et de statuer sur le contenu définitif de la constitution. C’est après l’établissement de la nouvelle constitution qu’on pourra organiser les élections adoptées par le texte constitutionnel.
La colère populaire, qui vient de mettre fin au règne du « Président » déchu, mérite que le sacrifice de ceux qui ont réussi à le révoquer aboutisse à une profonde réforme d’un système de gouvernement qui a fait tant de mal au pays. La Tunisie, qui, malgré les soubresauts enregistrés depuis l’indépendance, a pu réaliser des succès économiques et sociaux aurait pu, si elle avait bénéficié d’un progrès substantiel sur le plan politique et démocratique, parvenir aujourd’hui au niveau d’un pays développé, libre et démocratique.
La Tunisie pourra alors réussir ce qu’ont réalisé les pays qui ont su se doter d’un système de gouvernement privilégiant le respect de ses potentialités humaines. Elle pourra devenir un pays développé comme la Corée du Sud qui avait le même niveau de vie que le nôtre au début des années 1960 ou la Finlande qui n’a que quatre millions d’habitants mais qui a le meilleur système d’éducation dans le monde. Elle pourra devenir un pays libre et démocratique comme la Suisse, ce qui était notre ambition au cours de la lutte pour l’Indépendance.
Mansour Moalla
L’élection d’une Assemblée constituante après la révision de la loi électorale constitue un préalable et la tâche principale du gouvernement de transition. Il ne lui appartient pas de décider du contenu de cette constitution. Il appartient à l’Assemblée constituante de s’organiser pour créer les commissions nécessaires pour étudier les projets proposés notamment par le gouvernement et de statuer sur le contenu définitif de la constitution. C’est après l’établissement de la nouvelle constitution qu’on pourra organiser les élections adoptées par le texte constitutionnel.
La colère populaire, qui vient de mettre fin au règne du « Président » déchu, mérite que le sacrifice de ceux qui ont réussi à le révoquer aboutisse à une profonde réforme d’un système de gouvernement qui a fait tant de mal au pays. La Tunisie, qui, malgré les soubresauts enregistrés depuis l’indépendance, a pu réaliser des succès économiques et sociaux aurait pu, si elle avait bénéficié d’un progrès substantiel sur le plan politique et démocratique, parvenir aujourd’hui au niveau d’un pays développé, libre et démocratique.
La Tunisie pourra alors réussir ce qu’ont réalisé les pays qui ont su se doter d’un système de gouvernement privilégiant le respect de ses potentialités humaines. Elle pourra devenir un pays développé comme la Corée du Sud qui avait le même niveau de vie que le nôtre au début des années 1960 ou la Finlande qui n’a que quatre millions d’habitants mais qui a le meilleur système d’éducation dans le monde. Elle pourra devenir un pays libre et démocratique comme la Suisse, ce qui était notre ambition au cours de la lutte pour l’Indépendance.
Mansour Moalla
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