TUNISIE : Le pouvoir incroyable de la rue
Des centaines d'habitants du centre-ouest de la Tunisie, d'où est partie la "révolution du jasmin", ont entamé samedi une marche sur Tunis, "la Caravane de la libération", pour réclamer le départ du gouvernement des caciques de l'ancien régime, selon un correspondant de l'AFP.
Des milliers de Tunisiens, dont de nombreux policiers, ont de nouveau manifesté samedi, mêlant revendications sociales et appels à débarrasser le nouveau gouvernement de transition des caciques de l'ancien régime, maintenus malgré les promesses de rupture.
Tentant d'apaiser la rue qui craint de se faire confisquer sa révolte par un gouvernement dominé par les ministres de l'ancienne équipe Ben Ali, le Premier ministre de transition Mohammed Ghannouchi, a promis vendredi soir qu'il s'effacera de la scène politique.Dans une interview télévisée, il a aussi annoncé que "toutes les lois antidémocratiques seront abrogées": les loi électorales et antiterroriste, ainsi que le code de la presse. Il s'est engagé à préserver le statut de la femme qui interdit la polygamie, la gratuité de l'enseignement et l'accès à la santé."Il y a une volonté de sortie de crise, mais toujours dans la même incompréhension de l'ampleur du rejet exprimé par la population de tous les symboles de l'ancien régime", a réagi samedi l'opposant Mustapha Ben Jaafar, dirigeant du Forum démocratique pour le travail et les libertés, démissionnaire du gouvernement de transition.
Agence France Presse
Tentant d'apaiser la rue qui craint de se faire confisquer sa révolte par un gouvernement dominé par les ministres de l'ancienne équipe Ben Ali, le Premier ministre de transition Mohammed Ghannouchi, a promis vendredi soir qu'il s'effacera de la scène politique.Dans une interview télévisée, il a aussi annoncé que "toutes les lois antidémocratiques seront abrogées": les loi électorales et antiterroriste, ainsi que le code de la presse. Il s'est engagé à préserver le statut de la femme qui interdit la polygamie, la gratuité de l'enseignement et l'accès à la santé."Il y a une volonté de sortie de crise, mais toujours dans la même incompréhension de l'ampleur du rejet exprimé par la population de tous les symboles de l'ancien régime", a réagi samedi l'opposant Mustapha Ben Jaafar, dirigeant du Forum démocratique pour le travail et les libertés, démissionnaire du gouvernement de transition.
Agence France Presse
Commentaires
Enregistrer un commentaire