Tunisie: Une opposition en déroute. Quand est-ce que l'on va retrouver le sens de l'intérêt général?
Dans un projet de société, l'opposition n'a aucun sens si elle n'est pas force de proposition, avec avant tout l'objectif de l'intérêt général comme fondamental et non l'intérêt tribal de la meute pour une place.
Ceci en des temps normaux. Mais en cette période exceptionnelle de transformation de la société par une révolution, l'heure n'est absolument pas à l'opposition, mais à l'union nationale. Notre pays est en situation de guerre...contre lui-même.
Seuls le courage et l'abnégation politique ont un sens aujourd'hui, et personnellement, je ne pardonnerais jamais la lâcheté et la couardise des manœuvres politiciennes dont le but est d'assister au naufrage de l'Etat pour se poser ensuite en alternative, voire en "sauveurs".
L'opposition veut faire quelque chose de bon pour le pays ? Pas de problème. Qu'elle se batte pour exiger la transparence financière, la récupération de nos fonds bloqués à l'étranger (qui s'élèvent à des Milliards !), l'application immédiate de la justice contre les criminels, l'abrogation des lois iniques qui ont été faites pour piller notre pays et réduire le peuple à la misère ( loi sur les OGM, loi sur le code des mines, loi sur le code des hydrocarbures, loi sur les barrières douanières, lois sur la construction, ect...)
Sinon, si elle se cantonne à "je vais m'opposer contre ceux qui ont gagné, parce que bla bla bla,...", la seule chose qu'elle arrivera à faire sera de se creuser sa propre tombe plus profondément.
Le jour où la dénomination du mot "opposition" changera pour le mot "proposition", ce jour-là, nous aurons créé une réelle démocratie placée dans le paradigme de la complémentarité et l'union et non de la concurrence et la division.
Oh oui, le temps de la révolution des cerveau doit arriver le plus rapidement possible.
Que l'on fasse tomber les idoles...une fois de plus. Ça urge.
Mohamed BALGHOUTHI
Ceci en des temps normaux. Mais en cette période exceptionnelle de transformation de la société par une révolution, l'heure n'est absolument pas à l'opposition, mais à l'union nationale. Notre pays est en situation de guerre...contre lui-même.
Seuls le courage et l'abnégation politique ont un sens aujourd'hui, et personnellement, je ne pardonnerais jamais la lâcheté et la couardise des manœuvres politiciennes dont le but est d'assister au naufrage de l'Etat pour se poser ensuite en alternative, voire en "sauveurs".
L'opposition veut faire quelque chose de bon pour le pays ? Pas de problème. Qu'elle se batte pour exiger la transparence financière, la récupération de nos fonds bloqués à l'étranger (qui s'élèvent à des Milliards !), l'application immédiate de la justice contre les criminels, l'abrogation des lois iniques qui ont été faites pour piller notre pays et réduire le peuple à la misère ( loi sur les OGM, loi sur le code des mines, loi sur le code des hydrocarbures, loi sur les barrières douanières, lois sur la construction, ect...)
Sinon, si elle se cantonne à "je vais m'opposer contre ceux qui ont gagné, parce que bla bla bla,...", la seule chose qu'elle arrivera à faire sera de se creuser sa propre tombe plus profondément.
Le jour où la dénomination du mot "opposition" changera pour le mot "proposition", ce jour-là, nous aurons créé une réelle démocratie placée dans le paradigme de la complémentarité et l'union et non de la concurrence et la division.
Oh oui, le temps de la révolution des cerveau doit arriver le plus rapidement possible.
Que l'on fasse tomber les idoles...une fois de plus. Ça urge.
Mohamed BALGHOUTHI
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