Kerry admet que les Etats-Unis ont eu un rôle dans le chamboulement qu’a connu le monde arabe
La commission des Affaires étrangères du Sénat américain a approuvé à l'unanimité mardi la nomination de John Kerry à la tête de la diplomatie des Etats-Unis, en remplacement d'Hillary Clinton, première étape avant le vote final du Sénat, a annoncé une sénatrice. La démocrate Barbara Boxer a déclaré aux journalistes que le sénateur démocrate, qui jusqu'à présent présidait lui-même cette commission mais qui n'a pas pris part au vote, avait recueilli l'unanimité des voix de ses collègues. L'ensemble du Sénat doit maintenant entériner la nomination, plus tard dans la journée de mardi.
Une vidéo pleine d’enseignements, que celle de l’audition de John Kerry par le Congress américain au moment de sa séance de confirmation au poste de secrétaire d’Etat.
Au cours de cette audience, John Kerry, qui est plutôt connu pour ses soi-disant positions pro arabes, n’a pas été épargné par les sénateurs.
Quand ce fut au tour du sénateur Rand Powell de poser ses questions, il n’hésita pas à har...celer le candidat-ministre par ses interrogations concernant son avis sur le rôle joué par les Etats Unis dans le bien nommé « printemps arabe », rôle qui a consisté à placer à la tête des pays arabes, les frères musulmans.
Acculé par les questions, John Kerry a avoué ce rôle, en l’expliquant par la recherche des Etats-Unis à garantir ses propres intérêts, surtout les intérêts stratégiques au Sinaï, et ceux de son allié Israël. Et il a précisé que les frères musulmans se sont engagés à garantir ces intérêts. Il a donc tout simplement, admis que les Etats-Unis ont eu un rôle dans le chamboulement qu’a connu la région.
A la question de savoir si la maison blanche ne risquait pas de regretter d’avoir placé Morsi à la tête de l’Etat égyptien, alors qu’il avait affiché son hostilité à l’entité sioniste, Kerry a répondu, le plus naturellement du monde, que les Etats Unis ont sermonné Morsi pour ces propos, et que celui-ci s’en est excusé et a même fait deux déclarations pour rectifier le tir.
Quant à savoir si les USA ne risquaient pas gros en finançant et en aidant les islamistes aussi bien en Egypte qu’en Syrie, comme ils l’avaient fait auparavant avec Al Qaïda, tout en continuant à financer et à armer Israël avec l’éventualité d’un renversement de la balance des forces au moyen orient et un retournement des islamistes contre leurs bienfaiteurs, Kerry a répondu qu’il n’y avait pas de risque, et que les Etats Unis savaient doser leurs aides surtout en matière d’armement, de façon à préserver la domination d’Israël.
Donc, moralité de l’histoire, Les Etats Unis sont bel et bien, quelque part, les instigateurs de ce que beaucoup d’honnêtes gens continuent à prendre pour un printemps spontané.
Et le comble, c’est qu’ils ne s’en cachent même plus. En effet, cette séquence vidéo veut dire de deux choses l’une : Soit que le Sieur Kerry, avec toute son expérience d’homme politique et tout son passé dans les coulisses du Congress, ignorait que les débats étaient filmés, ce qui reste très peu probable, soit alors que, au point où en sont les choses, les ricains ne prennent même plus la peine de cacher leurs exploits.
Au cours de cette audience, John Kerry, qui est plutôt connu pour ses soi-disant positions pro arabes, n’a pas été épargné par les sénateurs.
Quand ce fut au tour du sénateur Rand Powell de poser ses questions, il n’hésita pas à har...celer le candidat-ministre par ses interrogations concernant son avis sur le rôle joué par les Etats Unis dans le bien nommé « printemps arabe », rôle qui a consisté à placer à la tête des pays arabes, les frères musulmans.
Acculé par les questions, John Kerry a avoué ce rôle, en l’expliquant par la recherche des Etats-Unis à garantir ses propres intérêts, surtout les intérêts stratégiques au Sinaï, et ceux de son allié Israël. Et il a précisé que les frères musulmans se sont engagés à garantir ces intérêts. Il a donc tout simplement, admis que les Etats-Unis ont eu un rôle dans le chamboulement qu’a connu la région.
A la question de savoir si la maison blanche ne risquait pas de regretter d’avoir placé Morsi à la tête de l’Etat égyptien, alors qu’il avait affiché son hostilité à l’entité sioniste, Kerry a répondu, le plus naturellement du monde, que les Etats Unis ont sermonné Morsi pour ces propos, et que celui-ci s’en est excusé et a même fait deux déclarations pour rectifier le tir.
Quant à savoir si les USA ne risquaient pas gros en finançant et en aidant les islamistes aussi bien en Egypte qu’en Syrie, comme ils l’avaient fait auparavant avec Al Qaïda, tout en continuant à financer et à armer Israël avec l’éventualité d’un renversement de la balance des forces au moyen orient et un retournement des islamistes contre leurs bienfaiteurs, Kerry a répondu qu’il n’y avait pas de risque, et que les Etats Unis savaient doser leurs aides surtout en matière d’armement, de façon à préserver la domination d’Israël.
Donc, moralité de l’histoire, Les Etats Unis sont bel et bien, quelque part, les instigateurs de ce que beaucoup d’honnêtes gens continuent à prendre pour un printemps spontané.
Et le comble, c’est qu’ils ne s’en cachent même plus. En effet, cette séquence vidéo veut dire de deux choses l’une : Soit que le Sieur Kerry, avec toute son expérience d’homme politique et tout son passé dans les coulisses du Congress, ignorait que les débats étaient filmés, ce qui reste très peu probable, soit alors que, au point où en sont les choses, les ricains ne prennent même plus la peine de cacher leurs exploits.
Épicentre rajoute que les américains se sont avérés opportunismes suite à la révolution tunisienne qui semblerait, selon le blogue, la seule à être spontanée. L'Égypte et la Syrie diffèrent de la Tunisie par leur délicate situation géopolitique qui impose une ingérence occidentale incontournable, notamment américaine, quand il s'agit de défendre les intérêts de leur alié israélien. Le pétrole libyen a fait baver les menbres de l'OTAN alors que le conflit syrien représente l'occasion en or afin réduire à néant l'influence iranienne. Un calcul habile de l'administration Obama qui reste encore inachevé.
Sources:
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