L'Histoire retiendra que Jebali aura lâché Ghannouchi avant Marzouki et Ben Jaafar.
Il s'agit actuellement de la meilleure option pour la nouvelle phase de transition qui s'annonce. Une option qui répond à la demande formulée par l'opposition qui consiste en un gouvernement de technocrates réduit avec des ministères régaliens tenus par des personnalités respectées et neutres. Un tel gouvernement ne peut être que bénéfique pour le pays après l'échec cuisant de la troïka et l'incompétence de ses 80 ministres.
Le pays vit une réelle crise politique en plus des difficultés économiques et des problèmes sécuritaires. L'opposition n'a pas d'autres choix aujourd'hui que de s'unir, d'être à la hauteur de sa responsabilité historique et de faire le meilleur choix pour la Tunisie en cette période critique. Mais il ne faudra pas lâcher sur certaines exigences :
- La dissolution des LPR
- Un calendrier clair pour la rédaction de la constitution et une date pour les élections.
- La formation de l'instance indépendante de la magistrature et l'instance des médias et un appui pour une ISIE efficiente qui puisse commencer son travail dans les plus brefs délais.
Concernant Hamadi Jebali il ne lâche pas Ennahdha mais plutôt Ghannouchi et l'aile dure du parti ... Et malgré la démonstration de force, pas très réussie du clan Ghannouchi, le parti n'aura pas d'autre choix à mon avis que de soutenir Jebali pour éviter l'implosion.
Ce n'est donc pas la fin de Ennahdha mais plutôt de son aile dure qui vit une dure épreuve. Encore faut-il que Jebali réussisse son passage en force et que les cadres d'Ennahdha mettent l'intérêt de leur parti avant leur appartenance clanique.
Rappelons à toute fin utile que Ghannouchi reste encore soutenu par les salafistes et par deux partenaires de fortune :
- le CPR (et le président de la république Moncef Marzouki) qui reste fidèle à la Troïka.
- et Ettakatol (et le président de l'assemblée Mustapha Ben Jaafar) qui hésite à donner un soutien franc au gouvernement de technocrates à l'assemblée.
L'Histoire retiendra que Jebali aura lâché Ghannouchi avant Marzouki et Ben Jaafar.
En conclusion : Oui il faut soutenir le gouvernement de technocrates mais ne pas lâcher sur certaines exigences dont la réalisation sera salutaire pour la transition démocratique.
Plus tard nous continuerons à nous opposer au projet de société de Ennahdha qui sera mené par Jebali s'il réussit son passage en force. Mais pour le moment, il faudrait que nous fassions le meilleur choix pour une sortie de crise.
Et j'ai l'intime conviction que l'opposition républicaine et la société civile unies après la terrible tragédie vécue cette semaine sauront faire le bon choix pour l'avenir du pays, comme cela a toujours été le cas."
Épicentre partage cette réflexion sur le point de vue de Zeineb Turki
Source: https://www.facebook.com/lilia.liliopatra/posts/494514680594790
Le pays vit une réelle crise politique en plus des difficultés économiques et des problèmes sécuritaires. L'opposition n'a pas d'autres choix aujourd'hui que de s'unir, d'être à la hauteur de sa responsabilité historique et de faire le meilleur choix pour la Tunisie en cette période critique. Mais il ne faudra pas lâcher sur certaines exigences :
- La dissolution des LPR
- Un calendrier clair pour la rédaction de la constitution et une date pour les élections.
- La formation de l'instance indépendante de la magistrature et l'instance des médias et un appui pour une ISIE efficiente qui puisse commencer son travail dans les plus brefs délais.
Concernant Hamadi Jebali il ne lâche pas Ennahdha mais plutôt Ghannouchi et l'aile dure du parti ... Et malgré la démonstration de force, pas très réussie du clan Ghannouchi, le parti n'aura pas d'autre choix à mon avis que de soutenir Jebali pour éviter l'implosion.
Ce n'est donc pas la fin de Ennahdha mais plutôt de son aile dure qui vit une dure épreuve. Encore faut-il que Jebali réussisse son passage en force et que les cadres d'Ennahdha mettent l'intérêt de leur parti avant leur appartenance clanique.
Rappelons à toute fin utile que Ghannouchi reste encore soutenu par les salafistes et par deux partenaires de fortune :
- le CPR (et le président de la république Moncef Marzouki) qui reste fidèle à la Troïka.
- et Ettakatol (et le président de l'assemblée Mustapha Ben Jaafar) qui hésite à donner un soutien franc au gouvernement de technocrates à l'assemblée.
L'Histoire retiendra que Jebali aura lâché Ghannouchi avant Marzouki et Ben Jaafar.
En conclusion : Oui il faut soutenir le gouvernement de technocrates mais ne pas lâcher sur certaines exigences dont la réalisation sera salutaire pour la transition démocratique.
Plus tard nous continuerons à nous opposer au projet de société de Ennahdha qui sera mené par Jebali s'il réussit son passage en force. Mais pour le moment, il faudrait que nous fassions le meilleur choix pour une sortie de crise.
Et j'ai l'intime conviction que l'opposition républicaine et la société civile unies après la terrible tragédie vécue cette semaine sauront faire le bon choix pour l'avenir du pays, comme cela a toujours été le cas."
Épicentre partage cette réflexion sur le point de vue de Zeineb Turki
Source: https://www.facebook.com/lilia.liliopatra/posts/494514680594790
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